Pourquoi avons-nous besoin de l’effacement électrique ?
Au cours des derniers mois, une notion a fait son apparition dans le paysage énergétique : l’effacement. Également appelé effacement de la consommation électrique, ce procédé vise à alléger les tensions sur le réseau électrique afin de prévenir de coupures d’alimentation en électricité ou encore pire, de blackouts. L’effacement de la consommation électrique, pour faire face à l’urgence climatique Commençons par quelques éléments de contexte. Les mois qui viennent de s’écouler, sur fond de tensions géopolitiques, écologiques, économiques et sociales, ont été difficiles pour les Français. La guerre en Ukraine, l’augmentation du prix des matières premières, les pénuries de pétrole ou autres produits de première nécessité ; ainsi que la crise du pouvoir d’achat sont autant de préoccupations qui continuent de rythmer notre quotidien. Notamment en matière d’énergie. En effet, le conflit opposant l’Ukraine et la Russie a révélé les failles du système d’approvisionnement européen en énergie, trop dépendant de certains super producteurs. En 2019, en moyenne, un pays de l’Union Européenne importait environ 60% de sa consommation énergétique1. Et notamment de Russie, principal exportateur d’énergie dans le vieux continent, à l’origine de 40% des importations de gaz, 30% des importations de pétrole et 42% des importations d’autres énergies combustibles. Ainsi, face à l’émergence du conflit, les États européens se sont retrouvés exposés à 3 possibilités : Finalement, toutes ces stratégies ont un seul et unique but : bénéficier d’un niveau suffisant d’énergie pour couvrir les besoins en consommation de chaque territoire. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’électricité, une règle simple fait loi : production et consommation d’énergies doivent être parfaitement égales. Effectivement, s’il y a plus d’électricité dans le réseau que nécessaire, ce dernier peut être amené à défaillir suite à une surcharge énergétique. Au contraire, si le niveau d’électricité disponible est inférieur à la demande, tout le monde ne pourra pas être alimenté en énergie, ce qui risque de créer des coupures. De plus, comme il est très difficile de stocker de l’électricité, celle qui est produite est directement injectée dans le réseau afin d’être immédiatement consommée localement ou exportée. Mais que faire en cas de pic de consommation intense pour s’assurer que nous disposions d’assez de ressources nécessaires pour combler cette forte demande ? Par exemple, à l’approche d’un hiver que l’on anticipe froid et humide ; vis-à-vis de tous ces appareils ménagers qui vont être allumés en même temps… C’est justement là que l’effacement entre en scène afin de stabiliser le réseau électrique et d’assurer l’équilibre entre production et consommation.
Comment programmer un radiateur électrique ?
Dans un contexte d’inflation, où les prix de l’électricité ont augmenté de 15% au 1er février 2023, puis de 10% au 1er août de la même année, et représentent désormais un poste de dépense important des ménages, il devient primordial de trouver des solutions malignes pour réguler notre consommation d’énergie et ainsi faire baisser les factures d’électricité. D’autant plus, quand on sait que, selon l’ADEME, près de 66% des dépenses énergétiques des foyers proviennent de l’utilisation de leur chauffage électrique. Maîtriser la programmation de nos radiateurs électriques et de notre système de chauffage est donc essentiel pour optimiser notre consommation d’énergie et réaliser des économies significatives. Voici quelques conseils pour programmer les radiateurs électriques en faveur de notre porte-monnaie, mais également de la sobriété énergétique. Définir votre température de consigne pièce par pièce La température de consigne est tout simplement la température idéale que vous souhaitez avoir dans chaque pièce pour être dans le confort sans avoir trop froid, et sans trop consommer. Le système de chauffage réagit automatiquement en fonction de la température de consigne définie. Lorsque cette température est atteinte, les radiateurs s’arrêtent temporairement, puis se remettent en route de façon régulière. Cette fonctionnalité évite les surchauffes qui peuvent entraîner des dépenses de chauffage élevées. Cette température doit également varier d’une pièce à l’autre car nous n’utilisons pas toutes les pièces de notre logement de la même façon et 100% du temps. Elle doit donc s’adapter à nos habitudes de vie. Ainsi, il convient de réduire la température de chauffage des pièces inoccupées dans la journée pour optimiser sa consommation. La température idéale, fixée par l’ADEME dans les pièces occupées est de : Sachez que, toujours selon l’ADEME, réduire sa température de consigne de 1° entraîne 7% d’économies d’énergie et donc de dépenses sur votre facture de chauffage.